Pooling des Investissements
Il y avait dans les Echos du 6 mars un excellent article sur les obligations et devoirs de reporting des Fonds Communs.
Sur la même page, un article sur le “Soutien contrasté des investisseurs institutionnels au Private Equity” où journaliste identifie, avec raison, une forte marge de progression de la part des actifs des institutionnels français allouée au capital investissement : ils prévoient de passer cette part à 2%, contre 5 à 7 % pour leurs homologues Américains.
En revanche, j’ai beaucoup plus de mal à comprendre les raisons qu’il identifie pour expliquer la lenteur de cette évolution. Il cite par exemple :
Le risque lié au « Pooling des investissements », puisque l’investisseur devient de facto actionnaire de toutes les entreprises dans lesquelles le fonds investit, les mauvais investissements inclus.
Ce “risque” est ce qui fait tout l’intérêt pour un institutionnel d’investir dans un fonds – et pas directement dans des sociétés non cotées. Ce risque est ce qu’on appelle aussi “diversification” – et qu’on considère le plus souvent comme un facteur de réduction de risque.
Et enfin, ce facteur n’est nullement lié au Private Equity : la situation serait exactement la même pour un fonds investissant sur des actions du CAC 40 !
S’il existait un type de fonds permettant à ses investisseurs de profiter uniquement des meilleurs investissements, et jamais des moins bons, le métier de la gestion d’actifs serait tout de suite beaucoup plus facile…