Inario

Le blog de Keyvan Nilforoushan

Archive for the category “Media”

Vendor client relationship – in the real world

 

via Producer Posts: vendor client relations.

 

The New Yorker on Christian Tetzlaff

Once again, the New Yorker exceeds all expectations with its piece on Christian Tetzlaff — and keep in mind I’m very far from being a classical music buff:

[Performing music] is the job that has the most to do with the belief in the existence of a soul. I deal in Berg’s soul, in Brahms’s soul — that’s my job. […] Trying to turn lead into gold is nothing compared to taking something mechanical like an instrument — a string and a bow — and using it to evoke a human soul, preserved through the century. – Christian Tetzlaff

This I think embodies the whole reason for the uncommon attraction some New Yorker pieces exert. I know of no other periodical that so consistently exposes its readers to some of the best writing on fields that are definitely not germane to their daily hopes and preoccupations, while convincingly making the case that these alternate world-views are all part of the same reality anyway.

Link: Christian Tetzlaff Rethinks How a Violin Should Sound : The New Yorker.

Soixante secondes d’Internet

 

 

“In a new york minute, Everything can change

In a new york minute, Things can get pretty strange

In a new york minute” The Eagles

60 Seconds - Things That Happen On Internet Every Sixty Seconds
Infographic by- Shanghai Web Designers

 

 

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Une bibliothèque est tant de choses

Isaac Asimov

En 1971, au moment de l’ouverture de la bibliothèque publique de Troy, Michigan, une des bibliothécaire a écrit à nombre de personnalités.

Elle leur a demandé d’adresser un courrier aux enfants de la ville pour leur dire tout ce que cette bibliothèque pouvait leur apporter. 97 personnes ont joué le jeu, avec beaucoup de très beaux textes – notamment celui d’Isaac Asimov :

Congratulations on the new library, because it isn’t just a library. It is a space ship that will take you to the farthest reaches of the Universe, a time machine that will take you to the far past and the far future, a teacher that knows more than any human being, a friend that will amuse you and console you—and most of all, a gateway, to a better and happier and more useful life.

EB White a aussi une très jolie phrase :

(…) books are people—people who have managed to stay alive by hiding between the covers of a book.

Source : Boing Boing

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Lincoln pleure

Beaucoup de talent de la part de l’illustrateur de Time qui a réalisé cette très belle couverture… C’est poignant … tout cela à travers une variation, toute en retenue, sur cette image ultra-classique de Lincoln…

Lincoln crying

Lincoln Crying

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Argent virtuel

Vu dans Gaming Insider : un joueur d’un MMORPG à monté une immense escroquerie reposant sur une fausse banque et un schéma de Ponzi pour dépouiller les autres joueurs. Il a amassé ce qui, dans le jeu, représente une véritable fortune.

Mais en plus de cela, cet argent à une valeur monétaire dans la “vie réelle” : plus de 90 000 dollars. Quelques questions posées par la newsletter : cet argent doit-il figurer sur la déclaration d’impôts ? Le joueur peut-il être poursuivi dans un tribunal traditionnel pour sa fraude ?

Un exemple affolant qu’ils donnent des débordements dans la vraie vie d’événements virtuels  :

Un homme Chinois a poignardé à mort un de ses amis qui a vendu une épée dragon qu’il lui avait prété dans le jeu “Legends of Mir.”

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Elasticité

Un des concepts les plus omniprésents à l’époque où j’étudiais l’économie se trouvait aussi être l’un des plus difficiles à mesurer : l’élasticité au prix. Ce nombre est la mesure de la réponse à la question “si j’augmente mon prix de 1 %, quel pourcentage de mes clients vais-je perdre ?”

Un chiffre intéressant (surtout avec les récentes annonces d’Apple) venant de la newsletter Advanced Television.

D’après de nouvelles études, seulement 14 % des foyers connectés à haut débit seraient intéressés par du téléchargement de films sur iTunes si les films se vendaient à 15 $ chacun. C’est à comparer à un intérêt de 23 % à 10 $ par téléchargement – donc un déclin de la demande de 64 % quand le prix augmente de seulement 5 $.

[Cependant] la diminution de demande résultant du passage de 10 $ à 15 $ est presque 4 fois plus élevée que le gain de demande résultant du passage de 20 $ à 15 $.

Autrement dit, tant qu’à accepter de passer à 15 $, Apple aurait tout aussi bien pu passer à 20 $.

Le bémol que j’apporte ?

L’élasticité est difficile à mesure justement parce que les réponses données à ce genre de questions par un panel de “clients types” répondant à une étude n’ont en général aucun rapport avec leur comportement dans la vie réelle.

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Pandora – Ceux qui ont acheté ce livre ont aussi acheté…

J’avais dit quelques mots dans une très vieille note (Le Bout de la Gaussienne) sur l’importance des moteurs de recommandation pour faire découvrir (et monétiser) des livres, des CD, ou des films que le public n’aurait jamais découvert.

Je viens de découvrir Pandora, et je suis absolument ébloui.

Pandora vous demande simplement le nom d’un morceau que vous aimez bien écouter, et en tire immédiatement une playlist que vous aurez tendance à aimer aussi.  Au fur et à mesure que vous indiquez si ses sélections vous plaisent, Pandora raffine ses recommandations.

Ce qui est impressionnant, c’est que – contrairement  à Amazon – il ne s’inspire pas de l’intelligence collective  reflétée dans les achats d’autres clients, mais sur un framework formalisé de 200 critères servant à classifier la musique.

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Radios

La page d’accueil de Yes.com présente sur une carte des Etats-Unis chaque morceau de musique au fur et à mesure que sa diffusion commence. Le tout a un effet étrangement hypnotique…

(Via un billet d’Apophenia, un blog à lire absolument si vous vous intéressez aux réseaux sociaux et aux habitudes de consommation des adolescents…)

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Xbox Live : les taux de conversion

Une statistique assez incroyable de la newsletter Gaming Insider de MediaPost :

  • 60 % des propriétaires de Xbox 360 se sont enregistrés sur le service en ligne Xbox live (vs. 10 % pour la Xbox classique)
  • 75 % de ces utilisateurs ont utilisés le service pour télécharger un ou des jeux
  • le taux de conversion entre un essai gratuit de jeu, et son achat, est compris entre 10 et 50 %

Source : Microsoft’s got a live one

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Usages Mobiles 2 – Mon téléphone n’est pas un ordinateur ! – Reboot8

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[Cette note est la deuxième d’une série de trois. La première, qui fait un état des lieux, peut-être trouvée ici : Usages Mobiles – Etat de l’art]

Je reviens sur les causes de la pénurie de véritables nouveautés en termes de services mobiles. La prochaine donnera quelques exemples d’applications nouvelles.

A. “A vous qui ne m’avez jamais connue”

Om Malik imagine la relation entre les opérateurs cellulaires et leurs clients (Mobile Industry Doesn’t Get Consumers) comme “une conversation entre une personne qui parle seulement norvégien, et une autre personne qui parle couramment Swahili.”

Il remarque en effet que l’année dernière, deux études réalisées par le même cabinet (RBC Capital Markets), trouvent :

  • Pour celle réalisée auprès d’experts en mobilité, que 63 % pensent que les consomamteurs veulent regarder des films et la télévision sur leur mobile, et que 72 % pensent que les clients toléreraient de la publicité sur leur cellulaire
  • Pour celle réalisée auprès d’utilisateurs de mobiles, que 23% de ces derniers voient l’intérêt de regarder la télé ou des films sur leurs mobiles, et que seulement 20% toléreraient d’y recevoir des pubs, et à la condition expresse que cela baisse leur coûts de communication.

Chris Heathcote, déjà cité dans la note précédente, définit cette incompréhension mutuelle comme une cause de l’insistence des acteurs à penser que le mobile ne peut, et ne doit, servir que comme outil de remplacement quand un PC n’est pas à portée de main.

Tous les indicateurs montrent qu’un très grand nombre des utilisateurs de mobiles qui utilisent le Rich Media le font pour créer des photos, des vidéos, et les partager. Ils se positionnent en tant que prosumers. Pourquoi alors les opérateurs concentrent-ils leurs efforts sur le processus inverse, qui est de leur proposer de consommer des médias produits de manière centralisée ?

Le problème est traité à l’envers.

B. Semper Aedem

Cela explique selon Heathcote – et je partage cet avis – que les obstacles à l’adoption sont mal définis.

Les opérateurs citent généralement la taille de l’écran, la vitesse de l’appareil, l’absence de clavier, et la vitesse du réseau.

Les vraies barrières sont les coûts de transfert (à quand les forfaits données illimitées), la durée de vie des batteries, la volonté des opérateurs de contrôler ce qui circule sur leurs réseaux, et le raisonnement consistant à dire “de toute façon, je suis toujours à moins de 2 heures d’un ‘vrai ordinateur’.”

Il remarque notamment :

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Usages Mobiles – Reboot8 – Etat de l’art

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Originally uploaded by Martin Roell.

Nous atteignons les 2 milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles. Ce n’est pas étonnant alors qu’il y ait eu lors de Reboot8 beaucoup d’interventions sur ce sujet. Notamment, celle très intéressante de Marko Ahtisaari, directeur stratégique de Nokia.

Il a commencé par remarquer que le téléphone portable est, avec les clés et le moyen de paiement, un des trois objets que ses possesseurs transportent toujours sur eux.

Ce n’est pas une extension du téléphone fixe – qui était un objet collectif et familial – mais un objet profondément personnel. Cela devrait mener à inventer des usages radicalement différents et innovants ; pourtant, la majorité des travaux sur le mobile cherchent à répliquer ce qui se fait déjà sur des téléphones ou des ordinateurs fixes.

Pour lui, ces usages peuvent être de deux types :

– soit ils profitent surtout des économies d’échelle liées à l’ubiquité des mobiles : c’est ce qui s’est passé avec les appareils photo embarqués

– soit ils profitent des spécificités de l’utilisation des mobiles : c’est ce qui peine beaucoup plus à se produire.

Pour reprendre l’interrogation formulée par Seth Godin dans The Problem with Mobile :

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It’s about “you”

L’Associated Press annonce le lancement d’un nouveau produit, asap, destiné plus spécifiquement à la cible élusive des 18-34 ans. Dans l’article du New York Times :

[They] learned through focus groups and prototypes that young readers want a sophisticated view of the world and they want to be engaged. They said asap would use the word “you” more in its articles but would maintain A.P. standards.

Suffisant pour tout changer ?

(Via Jeff Jarvis BuzzMachine)

Publier pour 500 lecteurs – Le nouveau business-model de l’edition ?

Le CEO de Return Path décrit (dans Why Publishing will never be the same) son expérience d’écriture – et de publication – de son livre, Sign Me Up!

L’originalité de l’expérience tient à son modèle de revenus :

  • Ils ont écrit le contenu
  • Ils ont payé leur maison d’édition $ 1 500 pour être édités (et non l’inverse !)
  • La maison d’édition imprime les livres à la demande, à chaque fois que quelqu’un en commande un exemplaire.
  • Les auteurs touchent 20 % du prix de vente de chaque livre (soit un taux de royalties plus élevé que le taux du modèle classique d’édition)

Ce qui me frappe le plus : leur point mort est extrêmement bas. En supposant un prix de vente de 20 dollars, ils touchent 4 dollars par vente. Pour rembourser leur investissement, les auteurs ont donc juste besoin de vendre 375 livres pour rentrer dans leurs frais. Connaisez-vous beaucoup d’éditeurs traditionnels prêts à publier un livre dont ils pensent qu’il se vendra à 375 exemplaires ?

La barrière à l’entrée, pour être écrivain, n’est plus de faire accepter son manuscrit par un éditeur. C’est de faire accepter son livre par le public.

(C’est aussi, et avant tout, de l’écrire…)

Coupes claires dans le budget TV de Procter et Gamble

Procter et Gamble, le premier annonceur américain, a dépensé l’année dernière près de 2,5 milliards de dollars en spots publicitaires à la télévision.

Pour l’année prochaine, ils annoncent une forte réduction de leur budget dédié aux publicités TV : 25% pour le câble, et 5% pour la télé hertzienne. Les budgets dégagés seront utilisés notamment pour acheter du placement produit.

Selon cette note de Radio Marketing Nexus (via The Work Better Weblog) :

What do you think this says about advertising from the perspective of a company that knows as much about it as anybody?

What does it say about the value of awareness? Recall? Positioning?

What it says is that P&G feels something else is out there influencing consumer decisions. And that something else is “relevance.”

L’article conclut en remarquant que pour continuer à plaire aux annonceurs, les diffuseurs doivent arrêter de se définir en fonction de leurs attributs – leurs programmes – et commencer à se définir en fonction de ceux de leur audience. C’est on ne peut plus vrai aujourd’hui.

iPod et Radio

Rassurant : selon une étude citée par AdRants, seulement 8 % de ceux qui possédent un lecteur MP3 depuis plus de 6 mois affirment que cela les a conduit à diminuer le temps passé à écouter la radio.

Beaucoup moins rassurant : parmi les 12-18 ans, le chiffre monte à 45 %…

Tendances médias

Les garçons perdus

Nous parlions dans la note sur La publicité sans public de la diminution d’audience des chaines hertziennes (américaines) sur la tranche — particulièrement profitable — des hommes de 18 à 34 ans.

Mise à jour : selon The Lost Boys, ces chaînes ont perdu sur cette cible 7,8% d’audience supplémentaire entre septembre 2004 et Avril 2005, au profit des chaînes gratuites du cable (+5,3%) et des jeux vidéos (source : Nielsen)

Plus généralement, je reprends les tendances à moyen terme des principales formes de médias — elles aussi extraites du blog de The Long Tail, le livre à paraître de Chris Anderson. L’article original, Mainstream Media Meltdown, contient des liens vers les sources de tous ces chiffres :

En baisse :

  • Music: sales last year were down 21% from their peak in 1999
  • Television: network TV’s audience share has fallen by a third since 1985
  • Radio: listenership is at a 27-year low
  • Newspapers: circulation peaked in 1987, and the decline is accelerating
  • Magazines: total circulation peaked in 2000 and is now back to 1994 levels (but a few premier titles are bucking the trend!)
  • Books: sales growth is lagging the economy as whole

En hausse :

  • Movies: 2004 was another record year, both for theaters and DVDs
  • Videogames: even in the last year of this generation of consoles, sales hit a new record
  • Web: online ads will grow 30% this year, breaking $10 billion (5.4% of all advertising)

Investissement publicitaire et traçabilité

Lancement du projet Apollo

Dans la continuation des notes précédentes sur la mesure du retour sur investissement des publicités dans les médias de masse, un article de Wired sur le Projet Apollo de VNU : Ad Execs Want to Track Every Move.

Ce projet propose de faire porter à un panel un appareil électronique qui enregistrerait (grâce à des signatures audio) l’intégralité des messages publicitaires auxquels les porteurs sont exposés pour les rapprocher de leurs achats.

Tout cela, dans un but de traçabilité, afin de calculer les retours sur investissements publicitaires. Lancement prévu l’année prochaine.

Quarante ans plus tôt

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L’article cite une phrase de John Bosarge, senior VP de VNU Advisory Services, qui rappellera notre note sur La Publicité sans Public :

Pouvoir aller voir les trois réseaux TV [ABC, CBS et NBC] et toucher 95% des clients comme dans les années 50 et 60 — c’est fini. Il faut commencer à penser à varier les messages (traduction : ALNS)

Effectivement. Selon Advertising Age, cité dans The Economist (The online ad attack), le chiffre d’affaires de Google et Yahoo! dépassera cette année les revenus obtenus par les trois grands réseaux télé américains combinés pour leurs publicités en prime-time.

Et pourtant, beaucoup de grandes entreprises, selon The Economist, n’allouent encore que 2 à 4 % de leurs budgets marketing à Internet (qui représente déjà nettement plus en termes d’usage et d’attention des consommateurs.)

La différence est donc partie pour s’accentuer.

Un an plus tard

Ce différentiel explique en bonne partie les résultats de l’étude IAB (Internet Advertising Bureau) 2004 , citée par John Battelle, qui trouve que le chiffre d’affaires de la publicité Internet a cru de 33% l’année dernière pour atteindre 9,6 milliards de dollars.

A noter : une augmentation de la part de publicité “directe” (liée à la recherche, aux petites annonces,…) ciblant des clients dont les habitudes — ou au moins les intentions — sont connues, au détriment de la publicité par achat d’espaces.

La traçabilité existe déjà … ailleurs

On pourrait cependant voir le début récent, pour Google, d’une nouvelle offre de publicité facturée au nombre d’impressions (CPM) comme une érosion de ce modèle où seuls les résultats sont rémunérés – la facturation au coût par clic (CPC) — au profit du modèle suivi par les médias classiques.

Pourtant, une différence fondamentale subsiste : même si la performance des publicités n’est pas rémunérée dans le modèle CPM, elle reste directement mesurable — et donc un facteur de décision pour l’annonceur.

Dans ce sens, Google, qui joue le rôle de régie publicitaire en vendant de l’espace sur les sites de tierces personnes, se distingue des régies traditionnelles en vendant non une typologie d’audience a priori (que l’annonceur ne connaît souvent pas) mais un taux de transformation a posteriori.

Dès la mise en ligne de la publicité, ce taux est mesurable par l’annonceur — sans avoir besoin des dispositifs électroniques du projet Apollo.

Et l’année prochaine ?

Pour citer Simon Waldman, du Guardian Online (repris par Jeff Jarvis) :

Le plus frappant est le rythme de tout cela. Explosif. Entretenu par une course aux armements avec Yahoo! qui semble faire ressortir le meilleur des deux acteurs.

Le fait est — soyons honnêtes — qu’il n’y a aucun moyen pour les organisations traditionnelles des médias de concourir à ce rythme. Ou même à la moitié de ce rythme. Ce n’est pas pour s’auto-flageller – c’est juste un fait, pour le meilleur ou pour le pire.

(traduction ALNS)

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Presse : quels revenus de substitution ?

Vu sur Circulation Dropping, un site sur la presse et l’édition (Via John Battelle):

Chiffre d’affaires agrégé pour les sites web de journaux [américains] en 2004 : 1,19 milliards de dollars, avec près de la moitié de ce chiffre provenant de petites annonces

Chiffre d’affaires pour Google Adwords [liens sponsorisés] en 2004 : 3,14 milliards de dollars

(traduction ALNS)



Il y a de plus en plus d’expériences différentes de la part de journaux voulant monétiser leur présence web — de la vente d’articles à l’inclusion de publicités dans le corps du texte (plus de détails sur le site de Richard Menneveux). A ma connaissance, le bon modèle reste à trouver…

ROI : I comme investissement ?

La notion financière de ROI (Return on Investment) peut-elle se traduire si les retours attendus sont intangibles ?

Dans la suite de la note précédente sur les diverses manières de caractériser le succès d’une publicité Internet, un article de Mediapost conduit la même discussion au sujet des pubs TV: Agencies, Cable Net form task force, conduct research to define meaning of ROI.

L’article rappelle que quand une chaîne de télé et des annonceurs se parlent, le langage n’est pas du tout le même des deux côtés :

  • La chaîne raisonne en termes d’audience : combien de personnes regarderont l’espace publicitaire que je vends ? Qui sont-ils ?
  • L’annonceur raisonne en termes d’impact : au terme de ma campagne, combien de personnes auront acheté mon produit ? Combien s’en souviendront ?

Selon l’article :

En particulier, les annonceurs et les directions des programmes utilisent un large panel d’outils [comme] la “participation”, “l’engagement”, ou “l’attention” […] pour définir leurs plans média – avant de les voir réduits au moment des achats d’espace à des concepts classiques comme l’audience, ou le coût par millier.

C’est ce fossé que Court TV, une chaîne américaine dédiée au système judiciaire, essaye de combler (à son avantage), en lançant une action pour établir des définitions communes à tous les acteurs :

[Pour Court TV,] toute la stratégie commerciale des dernières années se concentre sur […] un panel d’études médias, comme des études d’audience Nielsen sur mesure, pour rechercher les chaînes présentant aux annonceurs l’audience la plus attentive. Sans grande surprise, les résultats de ces études sont particulièrement avantageux pour Court TV.

(Traductions : ALNS)

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