Purina (plus connu sous sa marque Friskies) a développé une nouvelle ligne d’applications iPad dédiées aux … chats.
Il paraît qu’il faut prendre en compte la psychologie particulière de l’animal pour définir le gameplay, auquel cas ce post ne serait pas juste une excuse pour mettre une photo de chat sur mon blog. Qui sait ? En tout cas la vidéo est hautement recommandée !
Via : Purina Makes Touchscreen Apps For Cats (PSFK)
Joli résumé. L’idée selon laquelle la viralité pourrait s’acheter dans un plan média n’est rien de plus que cela : une belle idée.
Très joli critique (militante) du Nikki Beach dans le dernier guide Le Fooding :
Source : l’excellent blog d’Adrian Moore, source inépuisable d’idées resto.
Le télémarketing est une nuisance. Et s’il était possible de contre-attaquer ? Le script ci-dessous se propose de nous y aider !
Source : anti-telemarketing EGBG counterscript.
Suite à une coupure budgétaire, un professeur de maths dont les sujets d’interrogation coûtent 500 $ par an en impression s’est vu demander de les imprimer pour 316 $… ce qu’il a réussi en vendant de la publicité sur les QCM !
Lien : Teacher Sells Ads On Tests To Cover Printing Costs – The Consumerist.
We did an analysis on all acquisition campaigns sent through our Postmaster Direct Network over the last two years. We found that response rate (as measured by clicks) goes down dramatically when the subject line is longer than 50 characters. How dramatic is this difference? Click-through rates for subject lines with 49 or fewer characters were 75 percent higher than for those with 50 or more.
via In the Know (Return Path)
Quoi de plus ennuyeux qu’une pub pour un disque dur ? Bravo à Hitachi pour ce contre-exemple (qui embarque par la même occasion un petit cours de physique !)
Les scientifiques sont peut-être parmi les gens à qui il est le plus difficile de vendre – en particulier pour des objets à la valeur douteuse… Cela n’empêche pas certains d’essayer, comme pour ces CD de physique statistique subliminale qui sont censés subliminalement rendre l’apprentissage de la physique plus agréable !
The Superior Statistical Physics subliminal CD is designed to super charge your brain to learn statistical physics faster and easier than ever imagined. It will help you learn and master statistical physics so that you retain the material longer, understand it better, and enjoy it much more than you normally would. This session can help you pass statistical physics exams easier and with higher scores. All you have to do is continue the same statistical physics classes or text that you re studying now and listen to this CD to accelerate your learning ability.
Article originel : Markets in Everything: Subliminal Statistical Physics (marginalrevolution.com)
Gizmodo publie un tableau comparatif du coût volumique de différents liquides.
En première position : l’encre d’imprimante, loin devant la péniciline, l’eau minérale ou le pétrole…
Un des concepts les plus omniprésents à l’époque où j’étudiais l’économie se trouvait aussi être l’un des plus difficiles à mesurer : l’élasticité au prix. Ce nombre est la mesure de la réponse à la question “si j’augmente mon prix de 1 %, quel pourcentage de mes clients vais-je perdre ?”
Un chiffre intéressant (surtout avec les récentes annonces d’Apple) venant de la newsletter Advanced Television.
D’après de nouvelles études, seulement 14 % des foyers connectés à haut débit seraient intéressés par du téléchargement de films sur iTunes si les films se vendaient à 15 $ chacun. C’est à comparer à un intérêt de 23 % à 10 $ par téléchargement – donc un déclin de la demande de 64 % quand le prix augmente de seulement 5 $.
[Cependant] la diminution de demande résultant du passage de 10 $ à 15 $ est presque 4 fois plus élevée que le gain de demande résultant du passage de 20 $ à 15 $.
Autrement dit, tant qu’à accepter de passer à 15 $, Apple aurait tout aussi bien pu passer à 20 $.
Le bémol que j’apporte ?
L’élasticité est difficile à mesure justement parce que les réponses données à ce genre de questions par un panel de “clients types” répondant à une étude n’ont en général aucun rapport avec leur comportement dans la vie réelle.
Technorati Tags: Apple, e-commerce, Pricing, Prix
Vu sur le blog de Scott Adams (le créateur et dessinateur de Dilbert) :
L’employé de maintenance est en train de modifier le thermostat de notre bureau aujourd’hui […] Il m’a parlé dun bureau avec 30 employées qui n’arrivaient jamais à tomber d’accord sur la bonne température. Suite à sa suggestion, ils ont installé 20 thermostats fictifs autour du bureau, et dit à tout le monde que chaque thermostat controlait la température de son voisinage immédiat.
Le problème a été résolu.
Ce n’est pas aussi anecdotique que cela pourrait sembler : il y a beaucoup de boutons qui ne servent absolument à rien – et ne sont parfois reliés à rien – mais dont la présence rassure :
Je pense que c’est avant tout une question de contrôle – de l’importance de donner à l’utilisateur l’illusion qu’il maitrise la situation ; et de la frustation qu’il ressentirait dans le cas contraire.
C’est le travail de l’architecte qui implique son client dans le choix des détails les plus futiles pour que ce dernier le laisse tranquille quand il s’agit de décider de l’emplacement des murs.
Technorati Tags: Design, IHM, InterfaceHommeMachine, Usages
Le blog This Is Broken reprend régulièrement des exemples de produits ou de services qui sont passés complètement à côté de l’expérience client par des politiques ou des choix de conception absurdes.
Un très joli exemple : la banque en ligne par Citibank.
La photo ci-dessous montre le courrier qu’ils envoient tous les mois, par la poste, à leurs abonnés pour les informer de la mise en ligne de leurs relevés de compte – en précisant “Cette notification fait partie du programme Tout-Electronique auquel vous vous êtes abonné pour recevoir vos relevés en ligne plutôt que par la poste.”
Une nouvelle dont j’ai du mal à faire sens : AT&T, qui est probablement une des entreprises au monde dont la marque est la plus connue, a décidé de dépenser près d’1 milliard de dollars pour relancer cette marque.
Tom Evslin, un ancien d’AT&T, en fait une analyse sur son très bon blog Fractals of Change : Relaunching the AT&T Brand.
Il semblerait que le point principal de la campagne soit le changement de logo (qui reste quasiment identique à l’ancien), et le changement de nom : AT&T devient at&t.
Pour reprendre le mot de Brad Feld :
1 milliard de dollards pour ça ? […] Je peux imaginer environ 1 milliard de meilleurs moyens d’utiliser cet argent. [Traduction Aurel NextStage]
Plus précisément, AT&T fait partie de ces quelques telcos historiques qui ont la capacité de mobiliser un trésor de guerre suffisant pour s’adapter à toutes les pressions auxquelles leur métier fait face. Leur marque est d’ailleurs un des éléments significatifs de ce trésor de guerre.
Parmi ces telcos, certains arriveront à se positionner en capitalisant sur leurs ressources, et d’autres deviendront “hors-sujet” malgré elles.
Via John Batelle (Nearly 30% Fraud) : presque 30 % des coûts marketing facturés par Google aux annonceurs, sur certaines campagnes, seraient liés à la fraude.
Our random sample of PPC campaigns uncovered as much as 29.5 percent PPC fraud and showed that Google was able to account for and credit only a tiny portion of those fraudulent charges,” McGlaughlin said. “Whether it is click fraud or the lesser known impression fraud, these fraudulent clicks can cause a lot of damage to advertisers because it drains their budgets. Companies should be aware of how big of a problem it really is and be equipped to more aptly detect it.
Pour relativiser :
Sur une autre forme de publicité Internet que celle de la précédente note, cet article : Au fil du clavier – Investissement e-mailing, les acteurs se structurent.
Chiffre d’affaires global : 9,3 millions d’euros, soit une progression de… 320% par rapport au premier trimestre 2004.
45 millions d’e-mails commandés, en progression de 280%.
95 secteurs d’annonceurs actifs pour un budget moyen par annonceur de 50 K€
Je ne reprends que les chiffres ; l’article originel donne des précisions utiles sur le périmètre (limité) des donnés.
Great example of what not to-do, from The Post Money Value blog (by Rick Segal) :
I’m in the Barnes and Noble Bookstore in Burbank.
This is a conversation I just had with management:
Me: “Hi”
Them: “Hi, may I help you?”
Me: “I was wondering why you have a sign in the window that says “Have you checked out our selection of books in Spanish?”
Them: “Well, sir, we have many Spanish speaking customers and we want them to know about our selection.”
Me: “Oh. How come the sign is in English?”
<Blank Stare>
J’avais déjà parlé de la qualité notre fournisseur de Microsoft Exchange en ASP, mi8.
Voici un email que je viens de recevoir de leur part.
Coût : 0
Impact sur leur relation clients : énorme.
Dear Mi8 Client:
Mi8 is searching for a consultant to assist us with the selection and deployment of a new document management system, to manage Mi8’s growing library of controlled documentation […]
As an Mi8 client, your company will receive preferred status in the bidding process for this design and deployment project. […]
If your company does not have expertise in this area, we apologize for the intrusion. We simply want to give preference to our clients when it comes to bidding for Mi8 business.
To all, thank you for your ongoing patronage of Mi8, and if we can assist you in any way, please don’t hesitate to contact us.
Best regards,
Mi8 Management Team
Procter et Gamble, le premier annonceur américain, a dépensé l’année dernière près de 2,5 milliards de dollars en spots publicitaires à la télévision.
Pour l’année prochaine, ils annoncent une forte réduction de leur budget dédié aux publicités TV : 25% pour le câble, et 5% pour la télé hertzienne. Les budgets dégagés seront utilisés notamment pour acheter du placement produit.
Selon cette note de Radio Marketing Nexus (via The Work Better Weblog) :
What do you think this says about advertising from the perspective of a company that knows as much about it as anybody?
What does it say about the value of awareness? Recall? Positioning?
What it says is that P&G feels something else is out there influencing consumer decisions. And that something else is “relevance.”
L’article conclut en remarquant que pour continuer à plaire aux annonceurs, les diffuseurs doivent arrêter de se définir en fonction de leurs attributs – leurs programmes – et commencer à se définir en fonction de ceux de leur audience. C’est on ne peut plus vrai aujourd’hui.
Lancement du projet Apollo
Dans la continuation des notes précédentes sur la mesure du retour sur investissement des publicités dans les médias de masse, un article de Wired sur le Projet Apollo de VNU : Ad Execs Want to Track Every Move.
Ce projet propose de faire porter à un panel un appareil électronique qui enregistrerait (grâce à des signatures audio) l’intégralité des messages publicitaires auxquels les porteurs sont exposés pour les rapprocher de leurs achats.
Tout cela, dans un but de traçabilité, afin de calculer les retours sur investissements publicitaires. Lancement prévu l’année prochaine.
Quarante ans plus tôt
L’article cite une phrase de John Bosarge, senior VP de VNU Advisory Services, qui rappellera notre note sur La Publicité sans Public :
Pouvoir aller voir les trois réseaux TV [ABC, CBS et NBC] et toucher 95% des clients comme dans les années 50 et 60 — c’est fini. Il faut commencer à penser à varier les messages (traduction : ALNS)
Effectivement. Selon Advertising Age, cité dans The Economist (The online ad attack), le chiffre d’affaires de Google et Yahoo! dépassera cette année les revenus obtenus par les trois grands réseaux télé américains combinés pour leurs publicités en prime-time.
Et pourtant, beaucoup de grandes entreprises, selon The Economist, n’allouent encore que 2 à 4 % de leurs budgets marketing à Internet (qui représente déjà nettement plus en termes d’usage et d’attention des consommateurs.)
La différence est donc partie pour s’accentuer.
Un an plus tard
Ce différentiel explique en bonne partie les résultats de l’étude IAB (Internet Advertising Bureau) 2004 , citée par John Battelle, qui trouve que le chiffre d’affaires de la publicité Internet a cru de 33% l’année dernière pour atteindre 9,6 milliards de dollars.
A noter : une augmentation de la part de publicité “directe” (liée à la recherche, aux petites annonces,…) ciblant des clients dont les habitudes — ou au moins les intentions — sont connues, au détriment de la publicité par achat d’espaces.
La traçabilité existe déjà … ailleurs
On pourrait cependant voir le début récent, pour Google, d’une nouvelle offre de publicité facturée au nombre d’impressions (CPM) comme une érosion de ce modèle où seuls les résultats sont rémunérés – la facturation au coût par clic (CPC) — au profit du modèle suivi par les médias classiques.
Pourtant, une différence fondamentale subsiste : même si la performance des publicités n’est pas rémunérée dans le modèle CPM, elle reste directement mesurable — et donc un facteur de décision pour l’annonceur.
Dans ce sens, Google, qui joue le rôle de régie publicitaire en vendant de l’espace sur les sites de tierces personnes, se distingue des régies traditionnelles en vendant non une typologie d’audience a priori (que l’annonceur ne connaît souvent pas) mais un taux de transformation a posteriori.
Dès la mise en ligne de la publicité, ce taux est mesurable par l’annonceur — sans avoir besoin des dispositifs électroniques du projet Apollo.
Et l’année prochaine ?
Pour citer Simon Waldman, du Guardian Online (repris par Jeff Jarvis) :
Le plus frappant est le rythme de tout cela. Explosif. Entretenu par une course aux armements avec Yahoo! qui semble faire ressortir le meilleur des deux acteurs.
Le fait est — soyons honnêtes — qu’il n’y a aucun moyen pour les organisations traditionnelles des médias de concourir à ce rythme. Ou même à la moitié de ce rythme. Ce n’est pas pour s’auto-flageller – c’est juste un fait, pour le meilleur ou pour le pire.
(traduction ALNS)